🐴 3 questions à Emmanuelle Robineau, vétérinaire équin, acupunctrice et formatrice chez Apivet

Découvrez l’interview exclusive d’Emmanuelle Robineau, vétérinaire équin, acupunctrice et formatrice chez Apivet ! Elle partage avec nous ses conseils et son expertise sur le rôle crucial des assistants vétérinaires dans les cliniques vétérinaires.
Dans cet article, elle explique les compétences indispensables à un assistant vétérinaire, les avantages de la formation d’Apivet et raconte une situation marquante où un assistant vétérinaire a fait la différence sur le terrain.

Quelles sont les compétences indispensables pour un assistant vétérinaire ?

Selon Emmanuelle Robineau, vétérinaire équin, plusieurs compétences sont essentielles pour qu’un assistant vétérinaire s’intègre efficacement dans une clinique vétérinaire. Ces compétences incluent la polyvalence, l’adaptabilité, la gestion du stress, l’intégration dans une équipe, et surtout, un désir constant d’apprentissage et de formation continue.

Emmanuelle
« – Alors, la polyvalence, ça me semble primordial.

L’adaptabilité, la gestion du stress, l’intégration dans une équipe et l’envie d’apprendre et de continuer à se former. D’avoir une envie de ne pas rester sur ce qu’on donne, mais de continuer à se former toute sa vie. »

Pourquoi la formation d’auxiliaire vétérinaire d’Apivet est-elle adaptée aux exigences du métier ?

La formation d’assistant vétérinaire proposée par Apivet est particulièrement adaptée aux exigences du métier. Elle couvre une large gamme de pratiques vétérinaires : du vétérinaire équin au vétérinaire NAC, en passant par le chien et le chat. Cette polyvalence est indispensable dans un monde où les vétérinaires doivent être prêts à traiter une variété d’animaux.

Emmanuelle
« – Déjà, je pense que la formation couvre tout. C’est-à-dire qu’on parle aussi bien de rural, d’équin, de NAC, de chien et de chat. Et cela me paraît essentiel ! On ne sait pas de quoi la vie est faite. C’est important d’avoir une formation qui couvre tout.

On a la chance chez Apivet, d’avoir des intervenants qui sont des professionnels. On a tous un pied dans le milieu professionnel ; et ça, c’est hyper important parce que nous, on sait ce qu’il se passe sur le terrain.
On a des exigences qui sont, en termes de connaissances assez hautes.

Ce que j’aime, c’est qu’ils fassent des stages dans plein de structures différentes par rapport à une autre formation où ils sont en apprentissage que dans une seule structure.
C’est hyper enrichissant parce que c’est des horizons différents, des vétos différents, des approches différentes.

 C’est des âges différents aussi ! On travaille aussi bien avec des vétérinaires qui sont sortis de l’école depuis moins de 10 ans et des vétérinaires qui sont là depuis 30 ans.  Il y a l’expérience d’un côté, mais il y a aussi la nouveauté de l’autre.
 Donc, il y a du bon à prendre dans les deux cas ! »

Avez-vous une situation marquante où un assistant vétérinaire a fait la différence ?

Un exemple marquant de l’importance d’un assistant vétérinaire s’est produit lors d’un championnat d’Europe de horseball, où Emmanuelle Robineau a dû faire face à une urgence vétérinaire. L’assistant vétérinaire a su gérer cette situation critique de manière impressionnante, offrant ainsi une précieuse aide dans un moment de grande pression.

Emmanuelle
« – J’en ai une durant un championnat d’Europe de horseball. J’avais besoin d’un assistant et un étudiant était passionné de horseball. Je lui ai dit, tu sais quoi ? Viens avec moi, je t’emmène pendant une semaine!

Durant l’événement, on a eu un cas horrible : le cheval de mon ami a commencé à avoir un problème cardiaque et après un premier diagnostic, je savais qu’il allait mourir.
Et là, tu te dis, il faut que je fasse tout.

L’étudiant, je l’ai pressé comme un citron, on n’a pas dormi de la nuit, on n’a pas mangé, on est resté devant le box à perfuser ce cheval qui était en train de mourir… Je ne pouvais rien faire pour changer cette situation, j’étais au maximum de ce que je pouvais faire.

A ce moment là je lui ai dit : maintenant, t’es mes mains, t’es mes yeux, t’es ma tête, t’es mon double. Tout ce que je dis, il faut que tu l’enregistres et s’ il manque des choses dans ce que je raconte, il faut que tu complètes mes propos auprès de mon ami.

L’étudiant a été incroyable, in-croy-able.
Le cheval est décédé, et l’étudiant à la fin de tout ça, il a été remarquable, mais vraiment remarquable. Je lui ai fait une confiance aveugle.
À la fin du week-end, on était épuisés moralement et physiquement. Mais voilà, je ne l’aurais pas fait sans lui.

Ce jour-là, il a été parfait. »